« Krour Mohamed un artiste explorateur de la matière pictural et chromatique, plasticien a multiples talent, tantôt aquarelliste et tantôt calligraphe, et architecte et sculpteur de la matière pictural. Archéo-géologue de l’inconscient collectif et de la mémoire identitaire maghrébine, sa recherche plastique instinctif et expressive relate nos racines, africaine, berbère, arabo musulmane il nous plonge dans sa méditation identitaire vers nos origines par ces traits ,ces formes et ces symboles et sa calligraphie, une explosion d’expressivité abstraite, mais il ne dédaigne pas nous perdre aussi dans ces tableaux semi figuratif vers des personnages telle que des femmes qui jaillissent avec leur haïcks et leur voiles d’un autre temps ou nous montre aussi les peuples des ruelles de la médina, ou ceux des zaouïas, restituant l’odeurs d’encens, d’épices et d’huile d’olive de notre mémoire génétique et sensorielle qui nous laisse pas indifférent indiquant que l’artiste réussi a nous émouvoir de notre propre reflet a travers le temps et l’espace et n’oublions pas que le sfumato indicible qui surgit de ces œuvres sont  surtout spirituelle et soufi. L’artiste Krour Mohamed est multiple par ces techniques pictural cherchant et s’exprimant par delà la toile ou le papier vers une humanité pure de par sa diversité et ces couleurs vers celle de l’âme humaine qui cherche sa lumière intérieure pour mieux approché au plus prés de la source – vers le divin. » Djamel kahli

Krour Mohamed est artiste plasticien,  il est titulaire du diplôme national des beaux arts de l’école régionale des beaux arts de Sidi bel Abbes (Algérie), option peinture, il est enseignant de dessin. Né le 17/12/1985 à Sidi Bel-Abbès, dans un quartier populaire, dès son jeune âge, il a commencé à découvrir le dessin et la peinture grâce à sa mère qui l’a initié à la lecture et aux langues étrangères. Krour Mohamed vit et travaille à Sidi Bel Abbès, il est artiste permanent de la galerie Aïda à Alger.

Distinctions et prix
– 1er prix au festival des écoles d’art des jeunes talents à Mostaganem, 2016
– 3ème prix Ali Maâchi, 2017

« في رحــاب الكينونة الجزائرية »

يستطرد الفنان التشكيلي « محمد كرور » بإسهاب فني راق، مسألة الهوية الوجودية للإنسان الجزائري، عندما يحاكي الحضارات المتعاقبة في تركيبة المجتمع، حيث يستظهر في ازدواجية الأبيض والأسود تلك الغموضية المنكبة على تاريخ الشعوب، التي تحيل إلى رسكلة حاضرها من خلال فهم ماضيها، أين يستدل في هذا العمل الرمزي ببراديغم « الخامسة »، التي تأخذ دلالات معرفية في التكوينية اللغوية للشخصية الجزائرية، والتي اشتملت بدورها على اللسان الأمازيغي، العربي واللاتيني، إضافة إلى التكوينات العقائدية، الدالة على العمق الروحي للأحرفية في النص الديني، فهو عدا ذلك يشرح حالة الذوبان الثقافي، الذي بات يمس الذات المحلية بفعل المجابهات الفكرية، التي تفرضها قيم الحداثة من خلال جدليتها قائمة بين الأصلي والوافد، ما يوحي بتلك الخطوط السائلة في أغوار النفق المظلم
كمال صلاي