Musée National Public Cirta

Musée National Public Cirta

Rue Toba Hocine, Constantine Wilaya de Constantine Algérie

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À propos

Le musée national Cirta est  situé dans la ville de Constantine en Algérie, qui présente le passé de la ville de la préhistoire, aux périodes numide, romaine, hafside, ottomane et coloniale ainsi que des vestiges de Tiddis et de la Kalâa des Béni Hammad.

Bâtisse datant de 1930  conçue par l’architecte Castelet sur une surface de 2100 m2 dans un style gréco-romain ; le musée prit d’abord le nom de Gustave Mercier puis en 1975, il fut rebaptisé « musée Cirta » du nom antique de la ville de Constantine. Dans sa section archéologique, le musée possède une belle collection sur le site de Tiddis à travers les âges et ses célèbres poteries ; une salle dédiée à la préhistoire où sont exposées des pièces des stations de Mechta el Arbi et Ain Hanech ; une salle de protohistoire avec du mobilier funéraire ; une salle Numido-Punique dont des stèles d’el Hofra écrites en quatre langues : libyque, punique, grecque et latine ; la salle du panthéon romain avec les sculptures de Bacchus et Saturne ; une salle dédiée aux bronzes et numismatique dont l’effigie du roi Syphax et de la déesse Africa ; et une salle de la Qalaa des Beni Hammad avec des céramiques et verreries avec des écritures maghrébines.  Dans sa section beaux-arts, nous retiendrons les noms de Dinet, Fromentin, Issiakhem.

 

ANTIQUITÉ

La création du Musée archéologique de Constantine est à l’initiative de la Société d’archéologie de Constantine fondée en 1852 par MM. Creully, L Renet et Auguste Cherbonneau pour présenter Constantine, la ville historique que date de la préhistoire. Il a été construit suivant le modèle gréco-romain, un édifice rectangulaire avec un jardin au milieu et un couloir décoré de piliers ; sans oublier que son jardin contient aussi quelques gravures et sculptures. Le musée contient trois pavillons : celui des objets archéologiques, celui des beaux-arts et celui de l’ethnographie.

La collection exposé dans les 14 salles du musée se compose de plus de 7 000 pièces d’antiquités, de tableaux et de pièces ethnographiques qui appartiennent aux diverses époques historiques depuis la préhistoire à la phase islamique en passant par celles libyque, punique, romaine et byzantine. Parmi les pièces fascinantes du musée, on trouve la statue grandeur nature en marbre blanc de Annia Galeria Faustina (106–140), épouse d’Antonin le Pieux, empereur romain qui régna de 138 à 161. Cette statue fut découverte à Djemila près de l’arc de Caracalla.

Le musée national Cirta conserve des antiquités rares, lees plus célèbre celle  ceux qui ont été découverts au Soumaâ du Khroub. Une statuette antique connue sous le nom (La victoire de Cirta) ou (La victoire de Constantine) qui représente une déesse avec des ailes protectrice des empereurs. Elle a été découverte à Constantine en 1855 par des soldats français qui effectuaient des travaux de transformation de la casbah en caserne.

On y trouve aussi, des mosaïques romaines des fameux bains de Pompeianus ont été découvertes vers 1872 à Oued Athmania ainsi qu’une autre mosaïque représentant la triomphe de Vénus Marine découverte à Khenchela.

 

 

Constantine à travers les âges par Abdelmadjid Benzerari

 

BEAUX-ARTS

 

ART EUROPÉEN
la collection d’art européen du musée Cirta.

Émile Gaudissard (1872-1956), La bonté, 1905, sculpture en platre
Gustave Guillaumet (1840–1887), La FamineVillage du Sud
Étienne Dinet (1861–1929), La Voyante ou Les Vieilles Femmes
Gustave Auguste Debat (1861–1940), Le Chemin des TouristesLes gorges du RhumelBains et Piscines dans les Gorges de Constantine
Gabriel Ferrier (1847-1914), Les Fumeurs de Kif
Antoine Gadan (1854-1934)
Roger Debat (1906-1966), Place animée en OrientConstantine l’ancienne VilleDjemilaLe Pont de Sidi RachedLe Canyon de ConstantineLes cascades de l’Oued RhumelLes lavandièresConstantine la Vieille Ville
Eugène Fromentin (1820-1876)
Émile Aubry (1880-1964), Le Berger
Maxime Horlin (1866-1932), Le Chemin des TouristesLes Voûtes Naturelles des gorges du RhumelLe Pêcheur des gorges du Rhumel
François Fauck (1911-1979), Vue générale de Constantine, le grand rocher « , Dessin au crayon
Alfred Chataud, (1833-1908) Mauresque de la Rue Sidi Abdellah
Henri Pierre Dubois (1837-1909), Chanteur du Café Maure

 

ART ALGÉRIEN
Le  a vu l’inauguration d’une salle dédiée aux 30 artistes-peintres et sculpteurs algériens dont les œuvres font partie de la collection du musée6.

Amine Khodja Saddek (né en 1949)
Ammar Allalouche (1939-2020)
Mohamed Bachir Bouchriha (né en 1944)
M’hamed Issiakhem (1928-1985), L’exodeL’histoire est reprise reprenons là
Azouaou Mammeri (1886-1954)
Mohamed Temmam (1915-1985)
Bachir Yellès (né en 1921)
Rachid Benachour
Nouredine Filali
Ahmed Akriche (1945-1988)
Nadir El-Hadi (1957-1997), Le Pont Sidi Rached
Nadir Chiboub (né en 1949), Les Cavaliers ArabesLa retraite des Français

 

La salle des beaux arts au musée Cirta par Abdelmadjid Benzerari


ART 
ISLAMIQUE
Le 30 janvier 2019, le musée a ouvert une salle dédiée aux Arts de l’islam découvertes à la Kalâa des Béni Hammad (M’sila),  Bejaïa  et  Tiddis (Constantine).

La collection du musée Cirta compte de nombreux objets de poterie de l’époque des Hammadites. De la Kalâa des Béni Hammad du xie siècle, on trouve un fragment de plat en céramique à décor de couleurs, une gargoulette à filtre, des éléments de claustra, un petit oiseau de bronze moulé et gravé posé sur une base, un dénéral (sandja) utilisé comme un étalon de contrôle, une table de marbre décorée de trois poissons, des bijoux (boucles d’oreilles, fibules, broche, fragment de bracelet, épingles, collier de perles…). De la période Almohade ou hafside et du même site on trouve un Médaillon (bractéate) en argent gravé et découpé. Du site de Tiddis,  un cruchon en céramique vernissée datant du xie siècle et un Astrolabe en cuivre jaune découpé, gravé et repercé de Marrakech ou Fès (Maroc) datant du xve siècle (donation de Mahmoud Bachtarzi de Constantine), une copie rare d’un manuscrit de《Muhammad al-Salih Ibn al-Antari) sur l’histoire de constantine《Al-Farīdat Al-mu’nisah – Constantine sous les turcs)

 

 

La face de la pièce de monnaie du roi Massinissa exposée au musée.

Le dos de la pièce de monnaie du roi Massinissa.

 

 

Le musée Cirta par Abdelmadjid Benzerari (Part one)

 

 

نواصل سلسلة عروض من كنوز متحف سيرتا للجمهور
لوحة المجاعة في الجزائر للفنان غوسطاف غيومي

شهادة الفنان غوسطاف غيومي Gustave Guillaumet لمرحلة عصيبة عاشها الشعب الجزائري إبان الحقبة الإستعمارية الإستدمارية، لوحة المجاعة في الجزائر مشهد وثقه الفنان غيومي غوسطاف و تعاطفه مع هذه المرحلة الأليمة من بشاعة و الألم الذي ألحقته فرنسا الإستعمارية للشعب الجزائري في الفترة مابين ( 1866 م – 1868 م ).

ولد هذا الفنان في 26 مارس 1840 و توفي 1887 م مستشرق تميز عن باقي المستشرقين بتعاطفه مع الشعب الجزائر في محنته و لقى بعد إنجازه لهذه اللوحة إنتقادات و إستفزازات متكررة من سلطات بلاده و من فئة الفنانين ما جعله ينعزل إلى رسم جمال الطبيعة الجزائرية و مناظرها الخلابة من خلال رحلاته لمختلف ربوع الوطن.

ساهم غوسطاف غيومي في الحفاظ على المشاهد الحية للموروث الثقافي الجزائري حيث رسم لنا كل المشاهد للحياة اليومية لأهالينا الجزائريين في الماضي من لباس و عادات و تقاليد و حرف أصيلة.

لوحة المجاعة في الجزائر المتواجدة الآن بالمتحف العمومي الوطني سيرتا معروضة للجمهور مقاساتها 4.50 x 3.37 عرضت هذه اللوحة و جالت بعدة مدن بفرنسا منها مدينة Roubaix في متحف La Piscine Musée d’art et d’industrie ثم بمدينة La Rouchelle في متحف Musée des Beaux-Arts تحت عنوان معرض سمي L’Algérie de Gustave Guillaumet.

تجمع هذه اللوحة الكبيرة ثلاثة عشر شخصية مجسدة في مساحة ضيقة في إحدى شوارع مدن الجزائر لممر مقبب مرتفع. تُعامل الأشكال في المقدمة على نطاق إنساني ، وتواجه المشاهد دون النظر إليها مجموعة و من إمرأتين جائعتين إحداهما ماتت أو تحتضر، وطفل متشبث بحضنها و مجموعة من ثلاثة رجال، يحمل الأكبر سبحته. والآخر يقف ويدعم الأصغر. وخلفهم في الظل إمرأة وأطفالها، ثم عائلة، ذراعاها مرفوعتان نحو الخبز بيدهما، من أعلى كوة، في الخلفية، يفتح الممر على مربع مشع بالضوء، على العتبة شخصان يحملان جسدًا. و المشهد إجمالا يسوده الكآبة الجنائزية على محاولة النجاة، وهو إنطباع يُلهم الرهبة والشفقة.
عبد المجيد بن زراري

 

 


Guillaumet à Constantine,

Nombre de peintres français ont séjourné en Algérie. Gustave Guillaumet est considéré comme l’un de ceux qui ont célébré le Sahara dans ses formes et ses états d’âme. Il découvre l’Algérie en 1862 et s’y installe à de nombreuses reprises, durant lesquelles il réalise une œuvre picturale brillante, parfois empreinte de tristesse et de compassion envers les misérables.

Lors de ses divers séjours algériens, il donne libre cours à son style : la nature et la vie n’en sont jamais exclues, mais son imagination s’enfièvre de tous les spectacles observés ou suggérés ; parfois, il prend du recul, dans le rôle d’un observateur tiers, physiquement étranger au motif.

Son œuvre « La famine en Algérie » s’est inspirée d’une triste réalité : la famine qui a sévi en Algérie pendant les années 1860. Le peintre a voulu toucher la conscience collective, sa toile est sensible et raffinée, équilibrée, d’une composition parfaite, empreinte d’un silence troublant et paradoxalement, d’un cri strident capable d’émouvoir n’importe quelle âme.

Cette toile conservée au Musée Public National Cirta-Constantine est importante dans la collection : elle représente un ensemble esthétique et physique cohérent ; c’est l’image citoyenne d’un homme qui a voulu transmettre, avec subtilité, un message visuel contre le monde inquiétant de l’époque. L’amour et la sensibilité y côtoient la hargne et la force contre la pauvreté, la lâcheté et la misère humaine.

Dr. Amel Soltani

 

 

QALÂA BENI HAMED

La Qalâa (ou Kalaa ou Qalâa ou Qal’a) des Banû Hammad (ou Béni Hammad) est un site archéologique situé dans la wilaya de M’Sila, dans la commune de Maâdid, en Algérie. Le site est classé patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1980.

 

 

BEJAÏA

Béjaïa, Vgayet ou Bgayet, en arabe : بجاية,  est une commune algérienne située en bordure de la mer Méditerranée, à 220 km à l’est d’Alger. Elle est le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa et de la daïra de Béjaïa. Connue à l’époque romaine sous le nom de Saldae. Cité berbère modeste, elle devient une prestigieuse capitale sous les Hammadides au xie siècle et un foyer religieux, commercial et savant de la Méditerranée. Après un intermède almohade, elle redevient la capitale d’une branche des Hafsides.

 

 

 

 

 

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