Plasticien, scénographe, professeur formateur et auteur. Né en 1957 à Tafilelt, diplômé de l’école des beaux-arts de Constantine et de l’école nationale des beaux-arts d’Alger (1979-1983), boursier de l’académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Mohamed Bakli séjourne à l’atelier Indermaure en Suisse (1988), et à l’atelier Rondot en France de (1989 à 1991).

A son actif bon nombre d’expositions personnelles : (Alger salle El-mougar (1981), Ibn khaldoune (1986), Oran palais de la culture (1996), Casta cegna Italie (1988), Tunisie Sousse (2016). Duo avec Merdoukh galerie Ezzouar Alger (2013), Galerie Asselah Alger(2015), galerie Ifru design Alger (2019).

Il participe à de nombreuses expositions : notamment à Alger: centre Abbane Ramdane (1984) au cotés de Martinez, Issiakhem… « Aux 7 villes, 7 arts » 2006, au printemps des arts au Palais de la culture Moufdi Zakaria (2018), à la galerie art en liberté (2006-2007), à la maison de la culture et des arts deConstantine (1996), à Besançon France (1987-1996), Paris(1990), Marseille (1985), Adrar (1987) et à Oran galerie elfa (1995).

A Tipaza, il réalisa une installation en hommage à l’écrivain journaliste Tahar Djaout (1995) intitulé : les bâtisseurs de ruines, il participe à la rencontre méditerranéenne(2007-2008), à Berlin (Allemagne) à la grafikstudiogalerie – yeed (2007- 2010), et au patrimoine de l’humanité Ghardaïa (2007), à la biennale méditerranéenne Oran( 2010), à BBA (2012), à la rencontre internationale d’art contemporain Mostaganem (2012), Ouargla (2013), Setif, khenchela, Belabbes, Guelma, Mila, Cherchelle, Annaba… Et à une installation urbaine : Triangle (Lyon 2014), il rejoint le collectif Inifalastine en solidarité avec le peuple Palestinien (2014). En 2017 il fut Nommé par monsieur le ministre de la culture : Commissaire du festival de la chanson et de la musique du Mzab. Il est membre de la fédération Arabe de la diplomatie culturelle. Membre de l’union des écrivains algériens et des arts culturels UNAC. Président de l’association plasticiens amis du Mzab. (1997-1999).

Ses œuvres ont étaient acquises par plusieurs institutions notamment (Ambassade de Palestine à Alger), Ambassade d’Algérie à Belgrade, ministère de la culture, UNAC, Ecole supérieure des beaux-arts en Algérie, consulat d’Algérie à New-York), Hôtel de ville de Besançon, Triangle humanitaire (Lyon), Association ARETE clair soleil (Besançon), mais aussi par des particuliers, Algérie, Argentine, Allemagne, France, Suisse, USA.

A son actif plusieurs scénographies pour des spectacles notamment pour le compte de la compagnie Accrorap. Il collabore avec shop vida dans le domaine du design textile (USA). Bakli réalise des travaux d’architecture intérieure notamment à Ghardaïa, Alger, Paris, (Beaumont de Lomagne) Toulouse ainsi que des bas reliefs et des installations, il réalise une fresque avec les enfants issus de l’émigration au clairs-soleils, France (1991), participe aussi à une action humanitaire SOS Somalie (1992). Il est l’auteur de la scénographie : l’eau le remporta sur la semoule de Mohammed Islam Abbas (1988) texte Salah Tirichine, et de : prière pour un fou de Kader Attou au centre chorégraphique de Belfort France (1999). Il est le coordinateur du projet Masar1 sur la nationale Alger-Ghardaïa.

Mohamed Bakli remporte plusieurs prix nationaux : premier prix des oasis en (1989), premier prix de la peinture non figurative en 1998 au festival de kalaat Béni-Hammed. Honoré par plusieurs organismes notamment : Civ-œil d’Oran, la direction de la culture de Ghardaia, de BBA, par l’ARETE de Besançon, la ville de Metlili, Triangle humanitaire de(Lyon).

Il participe à plusieurs émissions de radio et de télévision depuis 1981. L’artiste à la personnalité engagée, ses actions dans le champ humanitaire environnementale et social sont multiples.

« Ma peinture me permet de nommé des détails à partir d’un ensemble pour en saisir la nature et les particularités. Quand il s’agit de dépeindre, cela suppose de faire un choix, d’extraire les repères les plus significatifs d’un ensemble afin de permettre la construction d’un sens plastique. Pour structurer mon œuvre je dois creuser en profondeur et en surface, il s’agit là de réinscrire les éléments dans un ordre particulier pour que l’image de mémoire ne soit plus considérée comme illusion, elle devient donc outil visuel. Le contenu figuré dans mes œuvres à pour but d’interpeller et de guidé le percepteur. Toute fois, le processus descriptif relève de l’action du spectateur et du parcours de son regard, de la compréhension des articulations de l’œuvre, mais aussi de la dynamique de l’image. Ma peinture est construite sur le principe de la dissonance emprunté à la spiritualité et à l’univers musical. » Mohamed Bakli.